Comment Développer son Assertivité ? Nos 7 Conseils

Ceci n’est pas sorcier ! Et si développer son assertivité était la clé pour assainir les rapports avec les autres ? Comment s’affirmer, booster sa confiance en soi tout en faisant passer les bons messages à son équipe, à un client ou à titre personnel ? Clarté, fermeté, douceur sont les adjectifs qui définissent parfaitement cette notion tout en veillant au respect d’autrui. Chez Egeria Conseil, nous vous partageons nos 7 conseils pour comprendre, améliorer, se former et pratiquer l’assertivité dans vos relations. 

1. Comprendre la notion d’assertivité 

Pour développer son assertivité, débutons par la compréhension. Il s’agit d’un terme en provenance directe de l’anglais « assertiveness » formé à partir du verbe « to assert » : affirmer ou encore s’affirmer. Nous pouvons aisément le traduire en français par l’affirmation de soi ou la confiance en soi. 

Vous commencez à voir de quoi nous voulons parler aujourd’hui ? 

Maintenant, en mots simples et en français — s’il vous plaît — en quoi consiste l’assertivité ? C’est tout tout bonnement s’affirmer en faisant passer un message avec clarté, fermeté et douceur. En d’autres termes, c’est savoir dire OUI, savoir dire NON et surtout, toujours dire POURQUOI. Néanmoins, le prononcer c’est bien, mais encore faut-il le faire passer à la bonne personne, au bon endroit et au bon moment tout en respectant la susceptibilité de l’autre. 

2. Saisir la force de l’empathie

La seconde étape est de comprendre les préoccupations de notre interlocuteur. Plusieurs facteurs sont à prendre en considération :

  • Ce qu’il ressent : c’est à dire quelle va être son attitude en public, son apparence, son comportement vis-à-vis des autres. Va-t-il être dans l’attaque ? La fuite ? Voire la manipulation ? 
  • Ce qu’il entend : quels sont ses avis ? Quelles sont ses directives internes ? 
  • Ce qu’il voit : dans quel environnement vit-il ? Qui sont ses ami(e)s ? Qui sont ses concurrents ? 
  • Ses besoins : de quoi a-t-il envie ? Quels succès sont nécessaires à son épanouissement personnel ? 
  • Ses problèmes : quels sont ses peurs, ses frustrations, ses obstacles ? 

Ainsi, ces différents paramètres vont nous permettre de comprendre à qui nous avons affaire et d’anticiper ses diverses réactions, ce qu’il va dire ou encore faire. 

3. Savoir repérer les pièges de la communication

Le triangle de Karpman 

Abstenons-nous de tomber dans les pièges de la communication en apprenant à éviter les hameçonnages ; c’est-à-dire éviter, dans le cas présent, de plonger dans le triangle dramatique, celui du jeu psychologique du triangle de Karpman. 

Trois rôles sont ainsi interprétés, mais ne sont pas fixés : persécuteur — sauveur — victime. Nous pouvons très facilement passer de l’un à l’autre au cours de la même conversation. Le « joueur » peut inviter un autre protagoniste à jouer de plusieurs manières. En entrant davantage dans le détail, cela donne : 

  • Le persécuteur qui confond puissance et violence, mais également proposer et surtout imposer ;
  • Le sauveur lui fait difficilement la différence entre voler au secours et offrir son aide ;
  • La victime quant à elle ne fait pas vraiment la nuance entre ses plaintes et ses demandes

Éviter les expressions et attitudes polluantes

Des pièges bien connus de la communication sont d’une part des indices d’humeur et d’autre part, des mots parasites

Voyons cela de plus près.

Nos émotions sont légitimes et peuvent parfois (souvent !) prendre le dessus. Couramment, elles trahissent ce que nous ne voulons pas forcément montrer au fond de nous ! Notre objectif est ici d’apprendre à mieux communiquer les uns envers les autres tout en améliorant nos compétences et en développant nos capacités d’adaptation. Pour cela, il est nécessaire de faire la différence entre nos sentiments (peur – tristesse – dégoût – joie – colère – surprise) et nos besoins (protection – amour – reconnaissance – amusement – paix – etc.). 

De plus, notre communication peut être rapidement parasitée par certains mots ou attitudes. Que ce soit un soupir, un tic nerveux ou une grimace, un sourire en coin, des yeux levés au ciel, des ongles rongés, etc. chacun peut une nouvelle fois nous révéler malgré toute la volonté et la concentration mise en œuvre.

Attention aux termes et aux expressions parasites : les « toujours », « encore », « seulement », « à la rigueur », le célèbre et agaçant « OK » sont d’autres paramètres tout aussi impactant dans une communication.

4. Choisir la réponse appropriée

Développer son assertivité passe également par la justification pour trouver la meilleure réponse à apporter

Pour cela, nous faisons référence à l’échelle des comportements. En effet, c’est un outil qui permet d’aller du négatif vers le positif et pour cela, il nous faut franchir différentes étapes. Nous partons de la dernière « ignorer » et remontons progressivement : nier, accuser, s’expliquer. Quand vient alors ce qui est appelé « la bascule » qui va permettre au fur et à mesure d’obtenir un comportement orienté vers la solution et ainsi d’accepter sa part de responsabilité.

Dans le choix de notre réponse, identifier en amont les différents sujets qui nous poussent à surréagir est essentiel. En effet, selon l’historique et la sensibilité de chacun, certaines thématiques vont être parfois plus difficiles à gérer que d’autres. D’où l’importance d’exprimer nos ressentis tout en assumant nos émotions. Bien sûr, tout cela en veillant à ne blesser personne ! 

5. Isoler le besoin de l’émotion

La communication non violente est notre alliée dans l’expansion de l’assertivité. En effet, selon le processus de Marshall B. Rosenberg, cet outil peut servir à la résolution de conflits que ce soit dans un groupe ou entre deux personnes. Prenons l’exemple suivant :

Vous êtes dans votre propre rôle. En utilisant l’auto-empathie et l’expression authentique, vous veillerez à écouter et formuler avec clarté ce qui se passe en vous, sans émettre de jugement : observation, verbalisation de votre sentiment physique, manifestation du besoin et enfin votre demande à autrui. 

Face à vous, votre collègue, votre manager ou tout autre personnage. S’il est dans le même schéma que vous, il sera dans l’écoute empathique. Il recevra ainsi avec empathie ce qui se passe en vous, sans entendre ses potentiels critiques ou exigences. De cette manière, il sera également dans l’observation, l’émotion, l’écoute de votre besoin et enfin la confirmation de votre demande.

6. Pratiquer la méthode DESC pour accroître son assertivité

Passons maintenant à la pratique en utilisant la méthode DESC. Êtes-vous prêt ? 

  • D. pour Description des faits. Ici, il est nécessaire de toujours rester factuel dans la formulation de la situation ;
  • E. pour Exprimer ses sentiments et donc son état émotionnel au moment présent ;
  • S. pour Solution. Demander, affirmer ses besoins et ses attentes afin que la communication se passe bien ;
  • C. pour Conclusion. C’est ainsi tout l’art de l’assertivité ! L’idée étant de terminer sur un accord qui invite votre interlocuteur à accepter la solution, de s’engager et de le respecter. 

7. Se former à l’assertivité pour la développer dans ses relations

Nous pouvons vous aider ! Comment ? Tout simplement en vous proposant une formation qui vous permettra de gagner en assertivité. Adapté aux besoins de votre entreprise, notre cursus veille à ce que vous atteigniez chacun des objectifs prévus en amont dans votre parcours.

Vous souhaitez en savoir davantage ? Contactez-nous ! Les équipes d’Egeria Conseil sont à votre écoute pour échanger et construire ensemble votre projet personnalisé.

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Eglantine Zabiaux-Trouvé

 

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